Titre : Les crayons Du film "La ferme du pendu" ; musique enregistrée le 9 mai 1946 Paroles : Bourvil Musique : Étienne Lorin ------------------------------------------------------------------------------ Parlé: « Voici une chanson plutôt triste, intitulée « Elle vendait des cartes postales et aussi des crayons »...pour acheter des souliers neufs, car les siens avaient des trous » Intro : Fm / B7(dim) C C7 Fm Elle n'avait pas de parents, C7 Puisqu'elle était orpheline. Comme elle n'avait pas d'argent Fm Ce n'était pas une richissime. Fm Fm(maj7) Fm7 Fm6 Elle eut c’pendant des parents, Fm C7 Mais ils ne l'avaient pas r'connue, Fm Fm7/Eb Si bien que la pauvre enfant, Db B7(dim) C C7 On la surnomma l'inconnue. F Dm F Dm Elle vendait des cartes postales, F7(dim) C7 Puis aussi des crayons, C7 Gm7 C7 Gm7 Car sa destinée fatale, C7 F6 C'était d' vendre des crayons. F Dm F Dm Elle disait aux gens d' la rue: F7(dim) C7 "Voulez-vous des crayons?" C7 Gm7 C7 Gm7 Mais r'connaissant l'inconnue, C7 F Ils disaient toujours non. F#(dim) Gm7 C7 F C'est ça qu'est tris-is--te. Parlé: « C'est triste quand même de ne pas reconnaître son enfant, Il faut pas être physionomiste! Il me semble que si j'avais un enfant, moi je le reconnaîtrais! À condition qu'il me ressemble, naturellement ! » C'était rue de Ménilmontant, Qu'elle étalait son petit panier. Pour attirer les clients, Elle remuait un peu son panier, Mais, un jour, un vagabond Qui passait auprès de son panier Lui a pris tous ses crayons, Alors, elle s'est mise à crier : "Voulez-vous des cartes postales? Je n'ai plus de crayons.", Mais les gens, chose banale, Ne voulaient plus que des crayons. Quand elle criait dans la rue, "Voulez-vous des crayons?", Ils disaient à l'inconnue: "Tes crayons sont pas bons", C'est ça qu'est tris-te. Parlé: « C'est triste quand même, elle avait plus de crayons. Forcément, elle se baladait avec son panier à découvert, n'est-ce pas? Alors le vagabond, lui, il passait à côté de son panier, n'est-ce pas? Alors avec sa main, allez... heu... hop! Il lui a pris tous ses crayons, comme ça elle n'en avait plus. C'est vrai qu'elle n'en avait pas besoin puisqu'elle n'en vendait jamais ! Mais quand même! » Un marchand de crayons en gros Lui dit: "Viens chez moi mon enfant, Je t'en ferai voir des beaux, Je ne te demanderai pas d'argent." Ce fut un drôle de marché, Car c'était un drôle de marchand, Et elle l'a senti passer, Car elle en a eu un enfant. Parlé: « C'est triste ça quand même d'abuser d'une inconnue comme ça! C'est vrai qu'elle a été faible aussi! C'est pas parce qu'il disait qu'il avait un... qu'il était... Enfin, elle avait un enfant quoi, elle avait bonne mine ! Si seulement elle avait eu une mine de crayon ! Mais non, mais c'est ça qui la minait ! Alors quand elle a vu ça, elle l'a abandonnée, son enfant, Et qu'est-ce qu'elle a fait plus tard, cette enfant, hein? » Elle vendait des cartes postales, Puis aussi des crayons, Car sa destinée fatale, C'était de vendre des crayons. Elle disait aux gens de la rue, "Voulez-vous des crayons ?", Mais reconnaissant l'inconnue, Ils disaient toujours non. C'est ça qu'est tris-te. Titre : Les crayons Du film "La ferme du pendu" ; musique enregistrée le 9 mai 1946 Paroles : Bourvil Musique : Étienne Lorin ------------------------------------------------------------------------------ Parlé: « Voici une chanson plutôt triste, intitulée « Elle vendait des cartes postales et aussi des crayons »...pour acheter des souliers neufs, car les siens avaient des trous » Intro : Fm / B7(dim) C C7 Fm Elle n'avait pas de parents, C7 Puisqu'elle était orpheline. Comme elle n'avait pas d'argent Fm Ce n'était pas une richissime. Fm Fm(maj7) Fm7 Fm6 Elle eut c’pendant des parents, Fm C7 Mais ils ne l'avaient pas r'connue, Fm Fm7/Eb Si bien que la pauvre enfant, Db B7(dim) C C7 On la surnomma l'inconnue. F Dm F Dm Elle vendait des cartes postales, F7(dim) C7 Puis aussi des crayons, C7 Gm7 C7 Gm7 Car sa destinée fatale, C7 F6 C'était d' vendre des crayons. F Dm F Dm Elle disait aux gens d' la rue: F7(dim) C7 "Voulez-vous des crayons?" C7 Gm7 C7 Gm7 Mais r'connaissant l'inconnue, C7 F Ils disaient toujours non. F#(dim) Gm7 C7 F C'est ça qu'est tris-is--te. Parlé: « C'est triste quand même de ne pas reconnaître son enfant, Il faut pas être physionomiste! Il me semble que si j'avais un enfant, moi je le reconnaîtrais! À condition qu'il me ressemble, naturellement ! » C'était rue de Ménilmontant, Qu'elle étalait son petit panier. Pour attirer les clients, Elle remuait un peu son panier, Mais, un jour, un vagabond Qui passait auprès de son panier Lui a pris tous ses crayons, Alors, elle s'est mise à crier : "Voulez-vous des cartes postales? Je n'ai plus de crayons.", Mais les gens, chose banale, Ne voulaient plus que des crayons. Quand elle criait dans la rue, "Voulez-vous des crayons?", Ils disaient à l'inconnue: "Tes crayons sont pas bons", C'est ça qu'est tris-te. Parlé: « C'est triste quand même, elle avait plus de crayons. Forcément, elle se baladait avec son panier à découvert, n'est-ce pas? Alors le vagabond, lui, il passait à côté de son panier, n'est-ce pas? Alors avec sa main, allez... heu... hop! Il lui a pris tous ses crayons, comme ça elle n'en avait plus. C'est vrai qu'elle n'en avait pas besoin puisqu'elle n'en vendait jamais ! Mais quand même! » Un marchand de crayons en gros Lui dit: "Viens chez moi mon enfant, Je t'en ferai voir des beaux, Je ne te demanderai pas d'argent." Ce fut un drôle de marché, Car c'était un drôle de marchand, Et elle l'a senti passer, Car elle en a eu un enfant. Parlé: « C'est triste ça quand même d'abuser d'une inconnue comme ça! C'est vrai qu'elle a été faible aussi! C'est pas parce qu'il disait qu'il avait un... qu'il était... Enfin, elle avait un enfant quoi, elle avait bonne mine ! Si seulement elle avait eu une mine de crayon ! Mais non, mais c'est ça qui la minait ! Alors quand elle a vu ça, elle l'a abandonnée, son enfant, Et qu'est-ce qu'elle a fait plus tard, cette enfant, hein? » Elle vendait des cartes postales, Puis aussi des crayons, Car sa destinée fatale, C'était de vendre des crayons. Elle disait aux gens de la rue, "Voulez-vous des crayons ?", Mais reconnaissant l'inconnue, Ils disaient toujours non. C'est ça qu'est tris-te.